20100720
20100708
[quoth] antonin artaud: nervenwaage (le pèse-nerfs, 1925)
Man muß begreifen, daß jeder Verstand nur eine unermeßliche Möglichkeit ist, und daß man ihn verlieren kann, durchaus nicht wie ein Geisteskranker, der tot ist, sondern wie ein Lebender, der im Leben steht und fühlt, daß die Anziehungskraft und der Atem (des Verstandes, nicht des Lebens) auf ihm ruht. Die Kitzel des Verstandes und diese plötzliche Umkehrung der Teile. Die Worte, halben Wegs zum Verstand. Diese Möglichkeit, rückwärts zu denken und plötzlich das eigene Denken zu schmähen. Dieser Dialog im Denken. Die Absorption, der Bruch mit allem. Und plötzlich, dieses Wassergerinnsel auf einen Vulkan, der dünne und verlangsamte Sturz des Geistes.
Il faut que l’on comprenne que toute l’intelligence n’est qu’une vaste éventualité, et que l’on peut la perdre, non pas comme l’aliéné qui est mort, mais comme un vivant qui est dans la vie et qui en sent sur lui l’attraction et le souffle (de l’intelligence, pas de la vie). Les titillations de l’intelligence et ce brusque renversement des parties. Les mots à mi-chemin de l’intelligence. Cette possibilité de penser en arrière et d’invectiver tout à coup sa pensée. Ce dialogue dans la pensée. L’absorption, la rupture de tout. Et tout à coup ce filet d’eau sur un volcan, la chute mince et ralentie de l’esprit. (via)
Il faut que l’on comprenne que toute l’intelligence n’est qu’une vaste éventualité, et que l’on peut la perdre, non pas comme l’aliéné qui est mort, mais comme un vivant qui est dans la vie et qui en sent sur lui l’attraction et le souffle (de l’intelligence, pas de la vie). Les titillations de l’intelligence et ce brusque renversement des parties. Les mots à mi-chemin de l’intelligence. Cette possibilité de penser en arrière et d’invectiver tout à coup sa pensée. Ce dialogue dans la pensée. L’absorption, la rupture de tout. Et tout à coup ce filet d’eau sur un volcan, la chute mince et ralentie de l’esprit. (via)
20100704
20100701
[quoth] sylvia plath: three women
I have had my chances. I have tried and tried. I have stitched life into me like a rare organ, and walked carefully, precariously, like something rare. I have tried not to think too hard. I have tried to be natural. I have tried to be blind in love, like other women, blind in my bed, with my dear blind sweet one, not looking, through the thick dark, for the face of another.
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